Le marché de l’informatique est en cours de restructuration et à cette occasion, les rapports entre les prestataires informatiques et leur clients peuvent devenir plus clairs et plus cohérents.
Une évolution des modèles économiques informatiques est en cours et avance à grands pas.
Elle s’appuie sur l’émergence et la consolidation de nouveaux types de licences et standards informatiques, liés aux logiciels qualifiés de « libres », en complément de logiciels qualifiés de « propriétaires ».
Qu’est-ce qui caractérise un logiciel libre ?
On peut identifier les logiciels libres comme des logiciels « publics », qu’on peut utiliser, modifier, distribuer en toute liberté, librement téléchargeable sur Internet ou à disposition dans des magazines informatiques.
Ainsi, dans le modèle de développement des logiciels libres, le « pouvoir » de décision se déplace vers l’utilisateur :
de fait, l’intérêt des prestataires informatiques est d’essayer de répondre au mieux aux besoins des utilisateurs, dans un objectif d’optimisation du service aux clients. L’utilisateur n’est pas « enfermé » dans la relation client/prestataire informatique du modèle des logiciels propriétaires, où il ne peut pas facilement ni changer d’outil, ni changer de prestataire.
Une opportunité donc.
Mais quels en sont les risques ?
Parce-qu’ils n’ont pas de coût d’acquisition, les logiciels libres poussent à l’opportunisme : le décideur a le raisonnement suivant : c’est gratuit, donc je l’utilise. Or ces logiciels, comme tous logiciels, ont un coût de mise en place non négligeable, notamment ceux inhérents à l’intégration dans le système d’information de l’entreprise.
Aussi, même lors du remplacement de la suite bureautique Microsoft par Open Office, il est essentiel d’en évaluer les coûts.